J'ai rencontré pour ce podcast Guilhem Fabre, le pianiste derrière l'idée de uNopia, salle de concert mobile née de son désir de partager la musique hors des circuits traditionnels.
Dans ce podcast Guilhem Fabre raconte son parcours depuis ses débuts et comment il en est venu à mettre son rêve en musique. Fabre est un pianiste de grand talent, comme en témoigne son premier disque que vous devriez écouter : voir au bas de l’article. Il décide un jour de rompre avec le chemin de la carrière traditionnelle et décide de créer cette formule de concerts présentés dans un camion-scène itinérant.
Au fil du temps, l'organisation des concerts uNopia s'est professionnalisée avec des partenariats et une équipe, tant pour l'administration que pour l'accord et l'entretien du piano !
S'il n'a pas encore changé de camion depuis les débuts de l’aventure, Guilhem a changé de piano, utilisant désormais un superbe instrument qui lui est prêté par la firme Yamaha, piano qui avait jadis été joué et réglé pour Sviatoslav Richter !
Après avoir raconté des anecdotes sur les petits et grands moments de l’aventure uNopia, Guilhem Fabre présente son festival, en Ardèche, et la première tournée européenne de uNopia, d'une durée de 15 jours en compagnie d’une dizaine d'artistes amis : un projet qui présente un vrai retour à l'esprit d'aventure initial de uNopia !
Un film documentaire de cette tournée sera projeté à son retour, à l'occasion du concert de lancement, à Gaveau, le 28 novembre 2025, de son deuxième disque à paraître chez 1001 Notes consacré à Debussy et Beethoven. Mais pour Gaveau le camion-scène restera au garage et ne montera pas sur scène !
Tous les détails sur les concerts et les tournées uNopia cet été figurent sur le site uNopia : https://www.unopia.eu/fr/le-projet/
Vous pouvez soutenir la tournée européenne de uNopia :
L’indicatif des podcasts Couacs…
L’indicatif des podcasts Couacs est emprunté au début du Bal Masqué, cantate profane de Francis Poulenc, dans l’interprétation historique (Vega, 1956) d’un ensemble de sacrément bons solistes de l’Orchestre du théâtre National de l’Opéra de Paris, placés sous la direction de Louis Frémeaux. Francis Poulenc est au piano. Les parties chantées plus loin dans l’œuvre le sont par Pierre Bernac (bien sûr). Le disque a été réédité en numérique dans la collection de la BNF.
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