Quand je vendais des disques, l’un des grands bonheurs du job se concentrait sur quelques labels étrangers remarquables qui combinaient la qualité de leur production et, pour moi, davantage de liberté d’action qu’avec les labels français qui s’occupaient, eux, de leur marketing et de leur promotion locale.
De ces années-là il demeure que les discophiles chevronnés ont appris à découvrir l’extraordinaire richesse des labels “non français” quand la période précédente écrasait le marché par des labels et gloires locaux. Le streaming permet désormais plus encore1 de naviguer dans la production mondiale. D’où une crispation du marketing local de masse autour de quelques clous pour tenter d’en faire émerger quelques-uns, tout le reste étant renvoyé à la discophilie ultra-spécialisée : le gagnant remportant toute la mise.
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