Nous faisons face dans le disque classique à deux nouvelles tendances lourdes. On connaissait l’épidémie de “disques-playlists”, compilations d’œuvres qui sentent l’effort pour trouver un mot, une idée, une originalité dont le programme est le plus souvent dépourvu “Intuition”, “Méditation”, “Révolution”, et autres conneries du genre.
Maintenant, c’est “The Cucuron-les-Olivettes Riçaïïïïtol”. Avé l’assent (s’il vous plaît) :
L’idée est de faire paraître un disque “live” prémédité, enregistré avec ou sans retouche, en l’affublant d’un titre du genre “The [nom de ville] Recital”.
La crédulité de l’acheteur est suscitée pour lui vendre comme légendaire ce qui est, quand on connaît le rythme et la carrière des grands artistes, un récital parmi des dizaines d’autres, ni meilleur ni moins bon, mais pour lequel on a dépéché spécialement et à grands frais une équipe technique de plusieurs personnes, afin de recueillir un son de bonne qualité. Mais le moment musical unique, l’instant de grâce,…
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