J’y pense à chacune de ses feuilles de nouveautés mensuelles : le britannique Hyperion est le dernier label classique à résister encore, à refuser de céder au système et aux sirènes du streaming tel qu’il a été imposé à tous les répertoires et à tous les éditeurs phonographiques de manière uniforme et sans relief : une aberration pour les répertoires minoritaires.
Hyperion n’est donc pas disponible et n’a jamais été disponible sur les Spotify, Apple Music, Tidal ou Deezer. Jadis il l’avait été un temps sur Qobuz mais avec une telle réticence que l’expérience n’a pas perduré. La résistance crâneuse d’Hyperion aux actuelles règles déplorables du streaming est remarquable, héroïque même. Mais elle me laisse dubitatif sur sa durée, dès lors que les mois passent, et qu’Hyperion produit, me semble-t-il, moitié moins qu’il y a 4 ou 5 ans, ce qui est un signe un peu inquiétant. La marque, à l’évidence, se prive et prive ses artistes de partenaires commerciaux qui ont aussi la fonction de vitr…
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