Souvenirs d’un vendeur de disques (1)
Comment j'ai bien failli travailler pour Naïve avant que Naïve n'existe
J’ai finalement commencé sérieusement dans la carrière de vendeur de disques un samedi de janvier 1990, par une belle après-midi au MIDEM à Cannes, qui a sans doute été la plus belle de ma vie, et qui l’a orientée pour de longues années.
J’avais été discophile, même discophile assez furieux, dès l’âge de douze ans jusqu’au départ du domicile parental en 1978. Après cette date, j’ai eu bien d’autres préoccupations. J’avais commis un peu de journalisme et de distribution au magazine pour jeunes baba-cool Antirouille (1978), puis tâté du journalisme musical classique, qui n’avait pas convaincu, à tort, cette vieille pie de Jacqueline Muller chez Diapason ! J’avais surtout organisé des concerts et fait de la radio sur Fréquence Gaie, de 1982 à 1985, une période au cours de laquelle je recevais au micro de mon émission du mardi soir, Mélomaniac, des centaines d’invités, artistes, producteurs, directeurs de salles, et où j’ai compris, parfois en m’observant moi-même agir, tout ce qui cloch…
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