« Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. »
- (Jean 8, 1-11)
La Lettre du Musicien, Mediacités et Médiapart ont publié la semaine dernière une enquête en deux parties consacrée à René Martin, le célèbre organisateur et/ou directeur artistique délégué, selon les cas, de concerts et de festivals.
La Folle Journée de Nantes, ce grand bazar fourre-tout si caractéristique de la philosophie musicale martinienne, et le festival d’été de La Roque d’Anthéron, qui fut jadis un festival de piano que l’on pouvait qualifier d’international, sont les événements les plus emblématiques qui portent sa patte.

Mais il y en a bien d’autres, auxquels il faut ajouter un label discographique, Mirare, qui produit à jet continu des disques de niveau et d’intérêt extrêmement variables, avec des artistes ou ensembles généralement happés dans le giron de René Martin au gré des concerts pour lesquels il les engage. Économie circulaire !
S’ajoute à cela une extension du business en mode familial, pour le moins népotique. L’entreprise René Martin, Père, Fille et Fils et alliés, devrait-on dire, est une affaire commerciale en plein essor qui déborde de ses bases traditionnelles de Nantes ou La Roque (où Martin est encadré par des associations ou collectivités locales jalouses de leurs prérogatives) pour se développer en France comme à l’étranger, et où elle prend en charge quantité de festivals et de programmations, pour beaucoup d’entre elles par délégation de service public.
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à COUACS.INFO pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.