René Gambini qui vient de s’éteindre, fondateur des disques Lyrinx avec sa moitié, Suzanne, était le dernier des représentants encore en activité d’un “artisanat” du disque classique français qui a connu ses plus grands moments à la fin du vinyle et pendant la période du CD.
J’admets volontiers que cette notion d’artisanat, sans cesse brandie comme un lieu commun pour désigner les “petits” labels, et qui les marginalisait, m’a souvent agacé. Mais tout autant m’agaçait dans le travail quotidien avec ces labels l’inintérêt affiché pour tout ce qui se passait après la fabrication de la bande et de la pochette au détriment du reste, objet de tant d’engueulades quand les disques arrivaient en retard, quand les pochettes étaient graphiquement impossibles, j’en passe, et des meilleures.
Mais dans l’ensemble c’est en effet une particularité du disque classique français indépendant dans les années 1980 à 2015 d’avoir été souvent l’œuvre d’artisans, à l’exception notable d’harmonia mundi qui s’ét…
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