Qui sont donc ces actionnaires-prédateurs putatifs des plateformes de streaming ?
Et : à qui ne profite jamais leur crime ?
On lit partout que Spotify veut augmenter ses prix et que les sociétés d'auteurs, en premier lieu aux États-Unis la NMPA, protestent de ne pas en recevoir leur morceau.
J'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici que les plateformes de musique en ligne, quelles qu'elles soient, sont trop tenues en laisse par les ayants droit.
Ceux-là ont accepté jadis, stupidement, des prix d'abonnements trop bas, des systèmes de répartition iniques.
Par la suite, ils n'ont à aucun moment exigé des plateformes une segmentation des offres propre à rémunérer correctement les spécialités. Ils ont toujours encouragé une formule "Eat what you can" à vil prix, ce qui a conduit les amateurs de musique, tous confondus, à n'avoir le choix qu'entre plusieurs buffets identiques à prix unique, comparables à ceux qu’on trouve autour des ronds-points des villes de province pour baffrer à pas cher.
Tous les producteurs de musique savent, savaient ou devraient savoir pourtant, et depuis toujours, que le consentement à payer …
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