La production phonographique classique fait bien des efforts pour s’adapter au format commercial du streaming. Les labels et autres conseilleurs publient ou font publier des intégrales par centaines chaque mois, mais personne n’a le temps de les écouter tant il en sort. Ne parlons pas des revenus que génèrés. Ils incitent donc les artistes à se diriger vers ce qu’ils considèrent comme le vrai business : imaginer des albums-concepts construits autour d’une ou deux œuvres importantes dont l’artiste a envie de donner sa vision, mais qui sont trop longues pour être retenues par les playlists des plateformes de streaming, et qu’on encadre d’une garniture de piécettes dont on espère qu’elles pourront, elles, se glisser dans les playlists pour rapporter quelque argent.
Ces albums bien de notre temps, pour tenter de se distinguer, arborent des titres supposés faire tenir ensemble la viande du pâté-croute. On imagine les réunions de brainstorming qui ont dû présider au choix des quelques titre…
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