[ Article mis à jour le 2 mai 2021. ]
C’est l’un des plus grands scandales de la vie culturelle française depuis la fin de la guerre de 39-45 : l’abandon (presque) total par les programmateurs des concerts du service public et subventionné (radio, orchestres, institutions…), pendant 70 ans, d’un patrimoine musical gigantesque dont bien des mélomanes pourraient douter de l’existence même.
La violence de la rupture intervenue en France après la seconde guerre mondiale dans le domaine musical m’a toujours stupéfait, non pas en elle-même car l’époque y était naturellement portée, mais par ses conséquences interminables qui ont conduit à la mise à l’index pure et simple de plusieurs générations de compositeurs français considérables, au mépris ignorant de leurs œuvres représentant aujourd’hui un continent englouti. J’avais développé, adolescent, une passion pour l’histoire de la musique parisienne dans les années 20, sur laquelle j’étais devenu incollable, au point de pouvoir réciter par cœ…
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