Le néo-classique est un ennemi, mais il ne faut pas tirer injustement sur le pianiste
Lionel Esparza consacre une chronique à la limite du socialement condescendant à Sofiane Pamart — jeune produit de la variété catégorie néo-piano / néo-classique — dans le dernier numéro d’Opéra Mag. Sofiane Pamart fait beaucoup parler de lui ces temps-ci en utilisant toutes les ficelles des réseaux sociaux et la complaisance des médias, y compris les antennes du service public, tellement heureuses de pouvoir une fois encore montrer que le classique mène à tout… à condition de s’en sortir.
Dans le genre, je trouve Sofiane Pamart (que je suis depuis ses débuts) plutôt sympathique. En plus de ses compositions simplistes, il est vrai, et de son jeu pas très costaud techniquement, il collabore, et c’est mieux réussi, avec des rappeurs un peu marrants : une voie du moins singulière. Son charisme le rend attachant à un public populaire, ce n’est pas bien méchant. Car Pamart est, dans le genre, tellement moins prétentieux que des types Télérama-compatibles tels que Jean-Michel Blais ou Niels…
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