Le disque “économique” lui aussi est mort…
On garde longtemps les goûts musicaux de sa formation et de ses moyens financiers. A titre personnel, si j’avais été plus riche de 14 à 20 ans, peut-être aurais-je été davantage intéressé par l’opéra… Mais les places y étaient si chères. De même, pour les pianistes chez Monsieur Furno à Piano 4 Etoiles : c’était pas donné, et ma culture politique me faisait répugner à fréquenter la Fac d’Assas le soir, quand dans la journée on pouvait s’y faire casser la figure par les fachos parce qu’on avait les cheveux longs.
Cela m’a quand même empêché d’entendre plus tôt Radu Lupu ou Edith Fischer, entre autres, mais je ne regrette pas d’avoir raté le Pollini des temps pompidoliens. Enfin, pour les mêmes raisons de budget, je n’ai pas adhéré plus tard aux productions de la Deutsche Gramophone ni au Quatuor Alban Berg, ni au Pollini précité, ni à tant de remakes inutiles des Majors.
J’avais tout de même une fenêtre…
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