Quand il n’y a plus de marché pour un produit, il ne peut plus y avoir de crise du marché du produit en question : c’est bête comme chou, et c’est la situation actuelle du disque classique.
À la fin des années 90 et au début des années 2000, on parlait en France, non pas encore de la crise du disque mais de la crise du disque classique (la variété française n’était pas à plaindre : dopée aux quotas, elle se gavait avec les boys-band). Un vieil article suisse témoigne encore du drame tel que perçu à l’époque, et des questions qu’il posait. Les quantités de disques classiques vendues déclinaient avec la dégradation qualitative des magasins et les revenus des producteurs phonographiques en conséquence, les empêchant peu à peu de financer leurs projets par les moyens du commerce ordinaire, au bénéfice de financements extérieurs, du mécénat d’artistes aux fondations ou institutions publiques, système vite devenu propice à toutes les vanités…
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