On ne parle que de ça et de Chat GPT : du scandale des faux streams qui viendraient déranger une répartition équitable des revenus des artistes et des producteurs sur les plateformes de streaming. Le Centre National de la Musique a pondu à ce sujet un nouveau rapport qui ne servira pas à grand chose, et le médiatise : il faut bien qu’il travaille son image.
De quoi s’agit-il ? De quoi sont coupables, sur le fond, les sociétés ou individus qui s’organisent pour truquer les résultats des écoutes sur les plateformes ? C’est très mal moralement, mais n’est ce pas une simple mise à jour des moyens déjà utilisés jadis pour avoir plus de succès que les collègues, donner davantage de visibilité à ses produits par rapport aux concurrents ?
Le critère universel du talent est devenu le nombre d’écoutes, le nombre de clics qui engendre l’exposition dans les playlists et les propositions algorithmiques — le montant des revenus étant presque secondaire en premier lieu. Ce système généralisé du hit…
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