Faut-il vraiment sauver les disquaires ?
Tenir une petite boutique de 33T en 2025 est légitime. Ouvrir un kebab, une brocante, un salon de massage, aussi. Mais on est en droit de se demander si l'Etat doit s'en mêler, qui a tant à faire...
Alors que les répertoires musicaux culturels sont confrontés à bien des problèmes carrément existentiels :
On leur tord le bras partout au profit du divertissement
Les gros cachets se concentrent sur une poignée de privilégiés
Même les festivals de Jazz maintenant invitent des artistes de variétés…
On baisse les subventions aux initiatives les plus fragiles…
Le sponsoring et le mécénat sont aspirés par les structures déjà établies et subventionnées…
La discographie n’a toujours aucun modèle économique sérieux en streaming et donne littéralement ses productions…
Le service public radio-télé enfin, est au-delà du défaillant…
Et j’en passe…
On apprend que :
“ Le Centre national de la musique (CNM) se voit confier une mission par le ministère de la Culture : accompagner la structuration d’un réseau national de disquaires indépendants. Conduite par Bénédicte Froidure, qui fut secrétaire générale du MaMA Music & Convention en 2023…