ÉDITORIAL : Comme les temps changent (1)

La demande d’une sélection culturelle pré-digérée est une faiblesse répandue parmi le public, qui repose en France sur la tradition autoritaire dans le domaine des loisirs, longtemps incarnée par la nébuleuse Fnac/Télérama.
Dans le monde immatériel des années 2000, les inventions des plateformes de streaming ne se contentèrent pas de supplanter le support, mais aussi la recommandation. On a cru un temps aux “média-magasins”. J’en étais. Quelle erreur ! La fable des algorithmes fait encore rêver quelques ravis de la tech ; le haut de gamme d’une curation “humaine”, les plus récalcitrants. Mais nous n’avons eu, en vérité, qu’un triste accident industriel dans lequel se seront abimées à la fin des comptes deux ou trois générations de potentiels mélomanes, juste assez pour que le niveau général baisse encore, pour atteindre celui de la “pop culture” généralisée, modélisée…
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