Des artistes chosifiés : comment le disque classique tente de se refaire une beauté (?) en singeant la pop. Mais c’est encore raté.
Avez-vous remarqué comme les pochettes de disques classiques désormais, pour s’évader de l’uniformité, font prendre la pose aux artistes après les avoir parfois rhabillés par la grâce d’un styliste, voire tatoués ou peinturlurés ?
Le mouvement avait été lançé jadis par Naïve avec ses mannequins anorexiques sur les pochettes d’opéras de Vivaldi. Mais alors les artistes eux-mêmes n’étaient pas sollicités pour prendre la pose. Joyce Di Dinato ressemble, sur la pochette de son dernier disque Warner Classics, dont la thématique est écologiste parait-t-il, à une Sandrine Rousseau en mode fumette, ou à une lesbienne radicale du genre Alice Coffin qui aurait vu le Bon Dieu :
Apétissant, non ?
Alexandre Tharaud, quant à lui, semble avoir été foudroyé en même temps que l’arbre qui lui tient compagnie. L’auditeur ne le sera pas, en revanche, par son Schubert.
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