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Journée Mondiale de la Radio : état des lieux à Radio France
Vous ne le saviez peut-être pas, le 13 février dernier était "Journée Mondiale de la Radio", à l'initiative de l’UNESCO... Bonne occasion pour revenir sur les maux de la radio française de service public, en pleine décadence, dont le projet actuel témoigne d’une baisse du niveau d’exigence et d’abandons multiples.
Madame Abdul-Malak est bien partie pour décrocher le pompon de la plus transparente et la plus inutile des Ministres dit “de la Culture”. Il serait plus adapté, au vu de l’évolution des choses, de renommer son maroquin “Ministre du divertissement”, afin de mettre en phase action, et dénomination. Sur la dérive du service public de la radio, l’écoute attentive de ses récentes prises de parole ne semble pas indiquer qu’elle ait la moindre chose à dire…
Les “contrats d’objectifs et de moyens” signés entre Radio France et l’Etat échouent à désigner et à encadrer une mission modernisée de la radio de service public : les critères d’évaluation laissent passer les pires écarts et les plus grands gâchis dans le domaine culturel et musical en particulier. Mais il fixent des critères stricts en revanche sur l’application aux antennes du néo-féminisme, de la transition écologique, du tiers-mondisme misérabiliste et d’un pédagogisme infantilisant et bienveillant. L’ARCOM n’a pas davantage d’idées sur la question culturelle à Radio France.
Il vaut mieux dire aux gens qu’on les aime, de leur vivant.
La Région Hauts de France a rebaptisé vendredi 17 février l’auditorium qui se trouve dans son centre de congrès « Nouveau Siècle » du nom de Jean-Claude Casadesus, à l’issue d’un concert qu’il a dirigé.
Aujourd’hui encore il traverse d’un pas leste la scène, avec une allure de jeune homme et une gourmandise inassouvie de rejoindre le podium. Il m’est moins facile de dire du bien que du mal, dans COUACS.INFO. J’en éprouve immédiatement la difficulté en voulant évoquer Jean-Claude Casadesus, l’un des hommes les plus remarquables et les plus vertueux que nous ayons eu la chance d’avoir dans la France culturelle depuis la fin des années 50.
“ À mon âge” , me dit-il, '“je ne pense plus à ma fin de vie, mais à la faim de vie qui m’anime”.
Faux streams & Faux culs
On ne parle que de ça et de Chat GPT : du scandale des faux streams qui viendraient déranger une répartition équitable des revenus des artistes et des producteurs sur les plateformes de streaming. Le Centre National de la Musique a pondu à ce sujet un nouveau rapport qui ne servira pas à grand chose, et le médiatise : il faut bien qu’il travaille son image.
De quoi s’agit-il ? De quoi sont coupables, sur le fond, les sociétés ou individus qui s’organisent pour truquer les résultats des écoutes sur les plateformes ? C’est très mal moralement, mais n’est ce pas une simple mise à jour des moyens déjà utilisés jadis pour avoir plus de succès que les collègues, donner davantage de visibilité à ses produits par rapport aux concurrents ?
Une lecture réjouissante
Roselyne Bachelot, en mode sniper, raconte dans son dernier ouvrage ses 682 jours à la tête du Ministère de la Culture. Ce livre d’histoire immédiate fait l’effet d’un rosé frais, quand bien même l’été n’est pas encore là. De toutes les heures perdues jadis au Ministère de la Culture alors que je tentais d’y faire valoir un point de vue en faveur d’abord du disque classique face à l’arrivée de la musique en ligne, puis d’un streaming au service des répertoires culturels et pas seulement “mainstream” il me reste la conviction qu’en effet c’est un bal des hypocrites. Celui de toutes ces personnalités et organisations professionnelles qui y défendent leur bout de gras, tendent leur sébile ; auxquelles les politiques enjoignent comme préalable de se poser en mode “fillière” […]
ᴡᴡᴡ.ᴄᴏᴜᴀᴄs.ɪɴғᴏ
ᴇsᴛ ᴘʀᴏᴘᴜʟsé ᴘᴀʀ ʟᴀ ᴘʟᴀᴛᴇғᴏʀᴍᴇ sᴜʙsᴛᴀᴄᴋ.ᴄᴏᴍ, ᴄʀéée ᴘᴏᴜʀ ғᴀᴠᴏʀɪsᴇʀ ʟ’ᴇxᴘʀᴇssɪᴏɴ ᴅ’ᴜɴ ᴊᴏᴜʀɴᴀʟɪsᴍᴇ ᴅ’ᴇxᴘᴇʀᴛɪsᴇ ғɪɴᴀɴᴄé ᴘᴀʀ sᴇs ʟᴇᴄᴛᴇᴜʀs.