C'est l'année Fauré, toujours si bon, toujours si tendre...

L’année Fauré présente un assez bon bilan à mi-parcours, avec beaucoup de publications discographiques et de concerts intéressants.

Gabriel Fauré, par Jacques Emile Blanche - Photo : X - DR

J’adore Fauré d’où qu’il vienne, et (presque) joué n’importe comment. Je suis partisan de le prendre et de le tirer en tous sens : à la française, à l’allemande, à l’anglaise… il sera toujours bon, et tendre.

Beaucoup de piano, beaucoup de musique de chambre et de mélodies sont programmés un peu partout mais une fois encore on va déplorer que les responsables de Radio France fassent si médiocrement leur travail patrimonial.

C’était l’occasion ou jamais de donner un chef d'œuvre en version de concert, son opéra Pénélope et d’en préparer peut-être une nouvelle version au disque avec la jeune école du chant français puisque nous n’avons pas eu de version depuis celle de Dutoit en 1982. Radio France est dotée par l’Etat de la mission et des moyens de le faire. Mais il n’en sera rien : ils préparent l’anné…