Le déluge d’émissions, de films, de colloques, de cérémonies, d’hommages des institutions françaises à l’occasion de la canonisation de Pierre Boulez pour son centenaire centenaire a dépassé mercredi 26 mars dernier, jour officiel de son centenaire, l’entendement… c’est le cas de le dire. Ce fut l’apogée du chef-d’œuvre de l’entre-soi d’un milieu musical calciné, sclérosé, drogué aux mêmes réflexes depuis 50 ans, et plus, aux idées reçues ; un milieu surtout passionné par sa prolongation qui s’est auto-commémoré et congratulé. Et les médias dit culturels habituels ont suivi bien sur, roulés dans le plaisir du suivisme et du troupeau. L’échelle des valeurs dans ces commémorations est piétinée. Cette disproportion entre la célébration et la réalité de la vie musicale aujourd’hui n’a aucun sens, sauf la volonté de conforter une histoire officielle de la musique hors-sol à laquelle on se cramponne.
La promotion de la musique classique est au plus bas. L'éducation musicale est mal en point,…
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