J’ai passé trente-cinq années de ma vie à m’occuper de vendre des CD. Conscient de mon ingratitude à l’égard d’un support qui m’a permis et à ma nombreuse famille de vivre dignement, je le dis ici : je ne veux pas qu’il revienne, et j’ai de bonnes raisons à celà. Je lis ici ou là (le creux de l’été s’y prête, par exemple le dernier Télérama avec Virginie Despentes en couverture, un sacré cafard m’a pris…) que les ventes de CD se redresseraient, et qu’il y a même des professionnels pour s’en réjouir. Moi pas.
La galette-CD fut il est vrai à ses débuts un objet magique, et tellement joli ! Un laser à la maison, c’était de la haute technologie agréable et accessible. On était en 1982, on s‘étonnait encore de plein de choses. C‘était un temps où téléphoner à Mamie et voir son visage s’animer sur l’écran était du domaine de la littérature d’anticipation. La Neuvième de Beethoven sans se lever du canapé était une promesse ravi…
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