Alfred Cortot fut incontestablement vychissois, collabo, et coupable de tout cela. C'est avĂ©rĂ©, cela a Ă©tĂ© mille fois Ă©noncĂ©, dĂ©noncĂ©, condamnĂ©, et longuement documentĂ© rĂ©cemment par un biographe-historien dont les travaux tĂ©moignent d'une sorte d'antipathie pour son sujet qui n'est pas obligatoire, quand bien mĂªme on Ă©crirait la vie d'un très grand criminel, ce que Cortot ne fut pas.
L’édition du coffret reprĂ©sentĂ© ci-dessus il y a quelques annĂ©es Ă©tait accompagnĂ©e d’un livret chĂ©tif et mal Ă©ditĂ© au sens oĂ¹ pour y comprendre quelque chose il fallait effectuer un travail par soi-mĂªme : pas d’index des Å“uvres ; sans parler du texte d’introduction, signĂ© de l’auteur de la biographie mentionnĂ©e et manifestant l’antipathie Ă©voquĂ©e.
Il faudrait qu’arrive le jour oĂ¹ l'opprobe dont est victime depuis l'après-guerre Alfred Cortot, dont sa mĂ©moire a tant de mal Ă s’extraire, soit proportionnĂ©e Ă celle qui n'a pas touchĂ© d’autres personnalitĂ©s accusĂ©es du mĂªme crime dans d'autres spĂ©cialitĂ©s, et …
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